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Cinq à vélo
28 janvier 2009

Le choix du mode de transport

Si pour Yann le choix du vélo était une évidence, il n'en était pas de même pour l'ensemble de la famille et notamment pour Stéphanie. Alors outre la pression yannesque, qu'est ce qui nous a poussés à choisir le vélo?

La marche à pieds permet d'aller absolument partout mais c'est un mode de déplacement vraiment très lent et les longs bouts droits sont vite lassants. Mais surtout, il s'agit de porter les affaires pour cinq, sachant que le dos de Stéphanie ne supporte pas les lourdes charges et que malgré toute sa bonne volonté, Yann ne se sentait pas de jouer les sherpas pour cinq... Reste la solution de l'âne bâté mais il faut le nourir et c'est délicat dès qu'on s'approche des villes. Et puis on n'y connait rien!

Les transports collectifs, c'est compliqué, surtout avec 3 enfants. ça ne permet pas d'aller partout (mais on peut finir à pieds) et ça manque de souplesse. Et puis il faut toujours un sherpa pour tout transporter et là, pas question de prendre un âne!

Le cheval, présente les mêmes inconvénients que l'âne. En pire! Et puis c'est pas vraiment notre truc et on n'y connait rien mais tout peut s'apprendre...

Le bateau c'est sympa pour découvrir les côtes mais du point de vue rencontre c'est sensiblement plus limité. Et pas évident de pénétrer dans les terres! Les bases de navigation de Yann sont limitées au dériveur et puis nous ne possédons pas de bateau.

Nous disposons d'un joli petit fourgon aménagé dans lequel nous passons une bonne partie de nos vacances depuis quelques années. Ce pouvait être une bonne solution pour voyager mais nous l'avons écartée pour deux raisons principales. A son bord, on vit moins le pays traversé, on a tendance à zapper de point remarquable en point remarquable et à tracer entre les deux, les enfants sont absorbés dans leurs occupations et pas forcément motivés pour sortir une fois à bon port. En résumé on est plus passif. Mais surtout, en pays développé, c'est un moyen qui ne favorise pas le contact humain, or c'est une dimension que nous tenions à privilégier.

Restait donc le vélo. Un engin mû à la force musculaire, soumis aux intempéries et au relief mais toutefois suffisamment rapide pour ne pas passer plusieurs mois sur un petit bout de trajet et suffisamment lent pour vivre les régions traversées. Un engin facile à stopper, à stationner pour aller visiter un petit village ou pour discuter quelques minutes ou plus longtemps avec un habitant du pays. Car le vélo est un vrai vecteur de communication humaine, a fortiori quand il s'agit d'un attelage chargé de 5 personnes dont 3 enfants. C'est ce qui est ressorti de notre maigre expérience de ce type de voyage mais surtout de celle, plus fournie, de nos prédécesseurs qui nous ont décrit le couple vélo/enfants comme un passeport unique.

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Commentaires
C
A l'origine Hélène est plus pédestre que cycliste.<br /> Pb : avec 2 enfants de 1 et 3 ans, comment crapahuter dans les montagnes, à échelle humaine, sans faire des journées de moins de 10 km de trajet ?<br /> Une seule solution : le Vélo... et pour ce qui est des rencontres, nous n'oublions pas Soisik, Pierrette, Jean-Pierre (qui nous a offert 3 verres de villageoise pour nous rechauffer d'un orage Lozérien d'enfer, et tous les autres .... Le vélo, des enfants, c'est plein de portes qui s'ouvrent !
C
Arrête ton char, un acharné du vélo comme toi ne peut qu'écarter tout autre moyen de transport et aurait convaincu n'importe qui (peut être pas nous, remarque...), à fortiori ta dulcinée !
Cinq à vélo
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